Pour Émile Poulat, ces différends ne s'aplanissent qu'à la veille de la Première Guerre mondiale. D'autres éléments significatifs sont le choix de l'enseignement confessionnel, la participation à des manifestations de masse telles que les pèlerinages, ainsi que le taux de renouvellement du clergé[77]. Ils furent souvent rachetés par la bourgeoisie qui disposait des fonds importants qui permettent d'acheter vite[19]. Selon l'inventaire effectué par la conférence des évêques de France en 2009[116], la France compte 45 000[117] édifices catholiques (17 000 églises, 12 000 chapelles, tous états confondus[118], dont 10 000 connaîtraient une activité cultuelle). La présence chrétienne en Gaule est attestée au II siècle par les vestiges épigraphiques. Les informations concernant l'utilisation que vous faites de notre site nous sont transmises dans cette optique. Le cardinal Liénart, fer de lance des prélats français au concile, affirma par la suite que Vatican II fut l’ « apothéose de sa vie »[43] alors que son homologue belge, le cardinal Suenens, affirma que le « concile avait été 1789 dans l'Église » laissant aller plus loin le père Yves Congar qui déclara « L’Église a fait pacifiquement sa Révolution d’octobre »[44]. Ces conflits aboutissent dans un premier temps à l'installation de la papauté à Avignon puis en 1378, au Grand Schisme d'Occident. Montée sur l’Esplanade des Invalides où se déroule l’événement, cette maison est en réalité la première habitation préfabriquée de France et reprend le “procédé de construction rapide” déposé par l’architecte en 1917. Entièrement en ciment armé, l’église est constituée d’éléments préfabriqués, moulés et montés par l’entreprise Fourré et Rhodes. Les ordres furent surtout restaurés entre 1820 et 1850. De même, dans un futur indéterminé et selon une procédure qui relève du diocèse de Nice, il est aussi probable que les trois fidèles assassinés, le 29 octobre 2020, par un terroriste islamiste, en la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption de Nice, puissent être béatifiés car également tués in odium fidei. L'architecture des églises russes est très diverse et les lieux de culte orthodoxes ont changé d'aspect au fil du temps. Il n'y a pas d'autorité catholique unique en France ; les questions spécifiques à l'Église catholique en France sont traitées par la conférence des évêques de France (CEF). En France, l'opposition entre catholiques et protestants déboucha sur une guerre civile et fratricide, contraire aux vertus chrétiennes les plus élémentaires. Une lignée de succession apostolique impeccable ou des racines remontant à la « première Église » n’est pas le gage de fidélité d’une Église : ce qui compte est plutôt la comparaison répétée entre les enseignements des faux enseignants et ceux de l’Église primitive, qu’on trouve dans les Écritures. On observe une décroissance constante de la pratique religieuse catholique depuis les années 1960. Au XIe siècle, la réforme grégorienne se déploya en France et rencontra de la résistance quant au pouvoir royal, beaucoup moins chez les autres féodaux et aucune dans la Normandie sous l'égide d'un Guillaume le Conquérant en accord avec les papes. Le 3 mai 1944, Pie XII, reconnaissant « le culte affectueux et célèbre dont les Français l’honorent », déclara Thérèse de Lisieux patronne majeure de la France, venant ainsi former avec la Vierge Marie et Jeanne d'Arc, la trinité des grandes saintes patronnes du pays ; geste à la symbolique forte pour les catholiques français sachant, qu'un mois tard, allait avoir lieu sur la terre de la sainte, le Débarquement qui permit la Libération de la France. La méthode renanienne, qui se fonde sur l'exégèse historico-critique pour éclairer la quête du Jésus historique, est d'emblée rejetée par les autorités romaines. L'abbaye de Hauterive[8] (près de Castres) fut, en 620, la première de Gaule à adopter la règle bénédictine, suivie par le monastère de Troclar à Lagrave et par l'abbaye de Fleury (en 651). Faisant suite à celle de Léon Bloy et de Charles Péguy, la séparation de l'Église et de l'État vit une nouvelle génération d'écrivains catholiques éclore[29]. Intimement liée à la monarchie entre l'avènement de Clovis et la fin de l'Ancien Régime, elle joue un rôle considérable dans l'histoire de France, tant sur le plan religieux que politique. Le patrimoine religieux français, toute confession confondue, forme un ensemble de près de 100 000 édifices dont 15 000 protégés au titre des monuments historiques. L'Église catholique en France est partie intégrante de l'Église catholique. Jusqu'aux années 1990, la paroisse correspondait à la limite de la commune rurale ou du quartier urbain desservi par une église. Cette période fut aussi féconde en saints : François de Sales (qui créa l'Ordre de la Visitation et dont l'Introduction à la vie dévote fut un immense succès), Vincent de Paul, Louis-Marie Grignion de Montfort, Jean Eudes, Claude La Colombière et Marguerite-Marie Alacoque (ces trois derniers aidèrent à la propagation de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus). L’église Saint-André à Kiev a rouvert ses portes après onze ans de travaux de rénovation. Des chiffres fournis par l'Église elle-même sont également utilisés, pour le nombre de baptêmes mais aussi pour des éléments indiquant les pratiques : régulières comme l'assistance à la messe ou ponctuelle pour les grands évènements tels que mariages et enterrements religieux[77]. Mis en cause pour « non-dénonciation d’atteintes sexuelles », ceux-ci ne bénéficient d'un non-lieu qu'à cause de la prescription des faits[107]. Les diocèses sont subdivisés en doyennés, eux-mêmes subdivisés en paroisses, desservies par un curé (prêtre responsable). Cette action de défense religieuse est légitimée par la hiérarchie catholique qui publie notamment en mars 1925 la Déclaration sur les lois dites de laïcité. En 1801, Napoléon établit le Concordat, par lequel l'État subventionnait non seulement le catholicisme (reconnu comme la religion de la majorité des Français), mais aussi le judaïsme et les branches luthérienne et calviniste du protestantisme. Une église est un édifice religieux dont le rôle principal est de faciliter le rassemblement d'une communauté chrétienne.Son érection est commanditée par le clergé, financée par les dons des laïcs, réalisée par les artistes et artisans.Sa construction obéit à un ordonnancement architectural évoluant au fil des siècles selon son importance et sa fonction. Pour cela, rien de plus simple, il suffit d’envoyer le mot DON au 92 377 pour faire un don de 5 euros. La dévotion aux saints s'exprimait aussi par les pèlerinages et par les créations et vies de confréries religieuses. À cause des deux confinements et de la baisse des offrandes, les paroisses ont perdu, au total, 40% de leurs ressources. Les associations catholiques ainsi que celles des parents de l'École libre réagirent très vivement : le Mouvement de l'École libre organisa une grande manifestation à Paris le 24 juin 1984 rassemblant plus d'un million de personnes. À cette période, la plupart des évêques français étaient favorables à une collaboration avec le Parti communiste et les deux tiers d'entre eux approuvaient les idées marxistes[50]; faits relayés par Maurice Clavel, catholique aussi issu de la gauche, dans Dieu est Dieu, nom de Dieu. Les diocèses sont en possession, par le biais des associations diocésaines, de 5 000 édifices, dont 2 050 églises (300 en région parisienne) construites après 1905, date de la séparation des Églises et de l'État. Par elles, la christianisation atteignit les campagnes[10]. De grands théologiens français ayant œuvré au concile, comme le père de Lubac, le père Boyer et Mgr Daniélou, ont dénoncé la crise théologique et autres dérives ayant suivi Vatican II, le dernier ayant même employé le terme d'« assassins de la foi ». Depuis la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. La même année (1976), Paul VI, dans son allocution consistoriale dénonça et réprouva les dérives liturgiques et les pastorales impropres que connaissaient les catholiques à la suite du concile. Le baptême de Clovis avait déjà investi la royauté d'une dimension sacrée mais Étienne II désigna Pépin en tant que « nouveau David » gouvernant le peuple franc qui est un « peuple élu »[12]. La principale mesure prise était le plus souvent un changement d'affectation du prêtre, sans que ni le risque de récidive, ni la nécessité d'une thérapie et d'une sanction pénale, ne soient réellement pris en compte[90]. Environ 40 000 de ces bâtiments datent d'avant 1905 et sont donc censés être entretenus par les communes, 87 cathédrales sont biens de l'État, et plus du quart sont classés parmi les monuments historiques. Ces épiscopes apparaitront, de facto, plus proches, du point de vue politico-sociologique, des mouvements et courants de Gauche. Une partie notable des paroisses y comptait au moins 20 % d'enfants non baptisés ou non catéchisés. Elle donne des pistes pour détecter les comportements à risque, pour saisir la justice et insiste sur la nécessité d'en finir avec la loi du silence[99]. Aussi sublime à l’intérieur qu’à l’extérieur, elle possède une particularité pour le moins inattendue : elle est la première église préfabriquée de France. Seul le royaume de Syagrius est catholique. Le culte des saints atteignit son apogée : leur intercession était reconnue comme proche et efficace et les plus populaires étaient à la fois les saints guérisseurs (saint Sébastien et surtout saint Roch) et les grands saints nationaux tels que saint Martin et saint Louis. Comment ajouter mes sources ? Une dizaine de prêtres et de religieux sont ainsi mis en examen[91]. Les archevêchés les plus prestigieux voient généralement leur archevêque créé cardinal : c'est le cas de Paris et Lyon (toujours car siège du primat des Gaules) et de Bordeaux et Marseille (souvent). Particularité locale, vers 850, se développa le rite lyonnais[14]. Ces deux livres bénéficient de traductions, vis-à-vis de leurs édition typique en latin, qui sont le fruit d'une collaboration entre l'Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (AELF) et l’éditeur Mame. Le 13 février, les vœux de religion furent abolis et les ordres religieux supprimés sauf, à titre provisoire, les maisons hospitalières et enseignantes. En souvenir de l'implantation paléo-chrétienne à Lyon, l'archevêque de Lyon a cependant une dignité spéciale et est encore appelé le « Primat des Gaules ». L’exigence formulée par le Premier Consul de composer un épiscopat à sa guise obligea à faire céder à la fois les évêques réfractaires en exil et les évêques constitutionnels encore en place. Utilisée pour la messe, la nouvelle traduction du missel entre en vigueur lors du Carême 2017[83]. Les prêtres catholiques, et eux seuls, sont financés par le département[112],[113]. non conforme][71]. Depuis les années 1990, le diaconat a été remis à l'honneur : le nombre d'ordinations de diacres est du même ordre que celui des prêtres, environ 90 par an[75],[76]. Le dimanche 13 décembre, le métropolite Emmanuel de France, ainsi que l`exarque du Patriarcat œcuménique en Ukraine, l’évêque Michel de Comane et l’évêque Eustrate de Tchernihiv et Nizhyn ont célébré la première liturgie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La présence chrétienne en Gaule est attestée au IIe siècle par les vestiges épigraphiques. De nombreux ordres naquirent sur le sol français: l'Ordre de Grandmont (en 1076), l'Ordre cistercien (en 1098), l'Ordre de Fontevraud (en 1101), l'Ordre des Trinitaires (en 1194), l'Ordre des Prémontrés (en 1120), l'Ordre du Temple (en 1129) et l'Ordre des Prêcheurs (en 1215), l'Ordre des Mercédaires (en 1218) mais aussi des personnages qui marquèrent leur temps tels que Pierre l'Ermite, Suger de Saint-Denis, Pierre le Vénérable, Pierre Lombard et saint Louis. Le concordat en Alsace-Moselle reste en vigueur, les prêtres y sont donc rémunérés par l'État français[111]. D'après une enquête d'opinion menée pour le journal La Croix en 2017, 5 % de la population française se rend régulièrement à la messe (l'épiscopat estimant même que la pratique dominicale est sans doute autour de 2 %)[79], 53 % se disent catholiques, et 23 % se définissent comme « catholiques engagés, c’est-à-dire qui se sentent rattachés à la vie de l’Église d’une manière ou d’une autre »[80]. 131 e session. La Conférence des évêques de France communique avec les médias par le biais de son directeur de la communication et de communiqués de presse[84]. Cependant en 2008, quand un membre de la Communauté des Béatitudes, association catholique proche du Renouveau charismatique, fut mis en cause pour de nombreuses agressions sexuelles[100],[101],[102], des témoignages confirmèrent l'inaction de ses responsables[101],[102]. Le foncier est la première charge de l'Église. En 1920, la canonisation de Jeanne d'Arc, doublée par l'instauration d'une fête nationale, marqua un rapprochement en le gouvernement français et le Vatican mais il fallut attendre quatre ans afin que ce dernier accepte et négocie les associations diocésaines, pas décisif pour être en conformité avec les lois républicaines de 1901 et 1905. La première est sur le point de s'achever. Toutefois, le débat ne trouvera son véritable épilogue que des années plus tard, avec les remises en perspective des années 1948-1950 et avec la Nouvelle Théologie représentée par des spécialistes principalement jésuites et dominicains, durablement évincés puis réhabilités lors du concile Vatican II. La géographie des paroisses fut établie : les urbaines et suburbaines dépendaient de l'évêque alors que les rurales dépendaient des nobles et des monastères. Le pape souhaitant panser définitivement les blessures du passé et renforcer la position de l'épiscopat malmené par l'État français, promulgua en 1892 l'encyclique Au milieu des sollicitudes. Une réorganisation et une clarification du contenu paraissent nécessaires. C'est la première fois, depuis bien longtemps en France, qu'un prêtre est tué in odium fidei. Sur le terrain politique, cela se traduit par l'affrontement du roi de France Philippe le Bel et du pape Boniface VIII qui cherchent à affirmer la primauté absolue de leur pouvoir. Alors que l'arianisme se développe en Gaule, Hilaire de Poitiers, grand défenseur du premier concile de Nicée, condamne cette hérésie en 355. En 1806, Napoléon imposa le catéchisme impérial dans lequel est glorifiée la personne de l'empereur mais aussi notifié le devoir du service militaire afin de répondre à l'appétit vorace en hommes de ses campagnes militaires. De nombreux canons de ces conciles portaient sur la gestion des biens matériels de l’Église, et sur l'organisation d'une vie monastique[7] toujours croissante, aux VIe et VIIe siècles, et en laquelle la règle de saint Benoît conféra une unité franque et occidentale; ce qui eut aussi pour conséquence d'achever sa séparation d'avec sa contrepartie orientale. 29/11/2020. En 1822, trente sièges épiscopaux sont réérigés. La même année, le projet de loi Savary, préparé par Alain Savary sur ordre du président François Mitterrand, vise à intégrer en France les écoles privées à un « grand service public ». Chaque diocèse est placé sous l'autorité d'un évêque qui jouit des pouvoirs les plus étendus : l'Église est diocésaine. Les chiffres fournis par l'Église catholique sont ceux du nombre de baptêmes, de confirmations et de mariages. Avec l'avènement au pouvoir du maréchal Pétain, elle se retrouva dans une grande proximité avec le nouveau chef de l'État et le nouveau gouvernement, à tel point que certains historiens n'hésitent pas à parler du régime de Vichy comme d'un « État clérical »[36]. Puis, à partir de 1902, c'est au tour d'Alfred Loisy d'incarner malgré lui la crise moderniste, laquelle aboutira à son excommunication en 1908. Entre 1924 et 1925, en fondant la Fédération nationale catholique, le général de Castelnau organisa et prit la tête de la résistance catholique face aux dispositions sectaires que souhaitaient appliquer le gouvernement Herriot et un cartel des gauches dominés par les francs-maçons[30]: suppression de l'ambassade au Vatican et nouvelle expulsion, de France, des ordres religieux. Érigée à quelques pas de la station Javel dans le XVe arrondissement, l’ église Saint-Christophe de Javel est un véritable curiosité architecturale. La question du modernisme dans l'Église catholique tourne à l'affrontement entre le Vatican et plusieurs théologiens catholiques français, d'abord à l'occasion de la parution de la Vie de Jésus d'Ernest Renan (1863) et de son retentissement considérable auprès des lecteurs francophones. Elle ne néglige pas pour autant la beauté des détails, comme en témoigne le minutieux fenestrage en ciment moulé de la façade principale. L'ère wojtylienne est marquée par huit visites du pape Jean-Paul II en France[53] : au cours d'une messe au Bourget en 1980, il posa cette question : « France, Fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Il en fut de même pour la plupart des conciles mérovingiens[n 2] : ils posèrent les bases de l'organisation hiérarchique de l’Église autour des évêques nommés par le roi, et délimitèrent les compétences juridiques des différents tribunaux. En 380, l'empereur Théodose revint aux résolutions du concile de Nicée; l'édit de Thessalonique fit du culte christianisme nicéen l'unique religion officielle, interdisant les autres. Cependant, le christianisme catholique s'exprimait aussi à travers les arts : avec des théologiens et hommes de lettres comme Nicolas Coeffeteau, Jean-Pierre Camus, le cardinal Pierre de Bérulle et Blaise Pascal mais aussi des peintres comme Jacques Blanchard, Trophime Bigot, Sébastien Bourdon, Philippe de Champaigne, Georges de La Tour et Horace Le Blanc. C'est à cette époque qu'apparaissent les communautés nouvelles du renouveau charismatique[54]. Certains des premiers syndicats furent des syndicats chrétiens : par exemple le SECI, qui deviendra la CFTC, fut créé en 1887, trois ans seulement après la levée de l'interdiction de se syndiquer. Aux côtés de ces branches principales de l'Église, peut coexister celle de l'Opus Dei qui a sa propre hiérarchie grâce à son statut de prélature personnelle. En 1903, le franc-maçon Émile Combes, en faisant appliquer certains points de sa loi du 1er juillet 1901, fit expulser le reste des congrégations catholiques. L'église posséda au xixe siècle plusieurs tableaux du peintre péronnais Charles-Henri Michel : en 1847, la fabrique de l'église acheta son tableau, La compassion de la Vierge ; en 1854, il peignit pour l'église Le Baptême du Christ par Saint-Jean et, en 1859, l'État acheta au peintre Le Crucifiement et le mit en dépôt à l'église. La nouvelle traduction de l'évangéliaire est prévue pour l'Avent 2016. Quatre membres de la communauté ayant révélé l'affaire en furent exclus[103], et le procès en 2011 mit en lumière les manquements des anciens responsables de cette communauté[104],[105],[106]. Les adultes pratiquants y étaient minoritaires mais le « conformisme saisonnier » général. Par le mouvement de la Renaissance, le christianisme français put s'exprimer en de nouveaux modes culturels. À l’intérieur de l’édifice, la peinture murale sur la voûte du chœur est l’oeuvre d’Henri-Marcel Magne. D'Alaric II, Clovis reprit le bréviaire qu'il fit appliquer en son royaume, de nombreuses dispositions et lois de celui-ci organisant la vie des chrétiens. Leurs fondateurs, issus des familles de l'aristocratie franque, furent bientôt honorés par un culte des saints. Le sacre qui se développait alors allait être un des nombreux sacramentaux propres au Royaume de France. Le territoire de la France est découpé en une centaine d'évêchés à la tête desquels se trouvent les évêques réunis au sein de la Conférence des évêques de France (CEF). S'y ajoutent des revenus de leur patrimoine[109],[110]. L'affaire de l'abbé Bissey, accusé, en septembre 1998, d'une douzaine de viols et agressions sur mineurs entre 1985 et 1996[92] et condamné, le 6 octobre 2000, à 18 ans de réclusion criminelle[91],[93] marqua un tournant, car l'évêque du diocèse, Mgr Pierre Pican, fut aussi mis en examen, le 24 janvier 2000, pour « non-dénonciation de crime » et « non-dénonciation d'atteinte sexuelle sur mineurs de 15 ans »[92]. Les relations diplomatiques entre l'État français et le Saint-Siège furent rétablies le 18 mai 1921 et permirent l'établissement d'un modus vivendi sur la nomination des évêques et un accord sur la formule juridique des associations diocésaines pour la gestion des biens ecclésiastiques (ces associations étant en possession des églises construites après 1905)[28]. Le retrait du projet annoncé par François Mitterrand le 14 juillet 1984 entraîna la démission du ministre Savary et du Premier ministre Pierre Mauroy[56]. À la même époque, l'ordre des Jésuites fut créé et joua un rôle important dans la Contre-Réforme. Propre à la France à cause de divers facteurs (son Histoire, sa figure de proue que représente Mgr Marcel Lefebvre), le traditionalisme y est particulièrement implanté. Ainsi, la religion catholique put s'imposer véritablement en une Gaule devenue franque. Église Saint-Christophe de Javel – 28 rue de la Convention, 75015 Après-guerre, les laïcs catholiques s'investirent dans différents champs de l'action sociale: cela peut aller de la fondation d'Emmaüs, en 1949, par l'abbé Pierre (qui lança aussi son célèbre appel le 1er février 1954) à la Cité catholique en passant par les œuvres et maraudes de l'Ordre de Malte. La Révolution française, marquée par une déchristianisation politique, naît d'une crise financière prolongée. Tous ne sont pas catholiques. Après la révolution de 1830 et l'installation au pouvoir de Louis-Philippe Ier, l'Église catholique se pose majoritairement comme légitimiste. Elle sera suivie d’une seconde trance dès janvier 2021 pour 180 000 €. En 2013, les sans religion constituent le groupe le plus important chez les moins de 35 ans, et près de la moitié des 18-24 ans[63]. Les revenus des diocèses sont essentiellement constitués des dons des fidèles : denier du culte (défiscalisé, 35 % des revenus diocésains de 2011), casuel des cérémonies (32 % en 2011) et legs (12 % en 2011). Les paroissiens décident en 1863 de construire une première église de style néo-roman [3]. cathédrale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne, Missions catholiques au XIXe et au XXe siècles, Loi de séparation des Églises et de l'État, expulser le reste des congrégations catholiques, nouvelle génération d'écrivains catholiques éclore, Déclaration sur les lois dites de laïcité, Église catholique en France pendant la Seconde Guerre mondiale, mesures d'exclusion des Juifs prises par le gouvernement de Vichy, sacrement de pénitence et de réconciliation, basilique Notre-Dame-de-l'Assomption de Nice, Listes des circonscriptions catholiques de France, Association épiscopale liturgique pour les pays francophones, Opposition au mariage homosexuel en France, Abus sexuels sur mineurs dans l'Église catholique, loi de séparation des Églises et de l'État, Les catholiques en France, une population vieillissante, https://eglise.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/2/2019/06/2018-06-21_Ordinations-2019-V4.pdf, Hollande a réussi à braquer une partie de son électorat, http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/guide-de-leglise/leglise-catholique-en-france-et-en-chiffres/371402-statistiques-de-leglise-catholique-en-france-guide-2013/, http://www.eglise.catholique.fr/ressources-annuaires/guide-de-l-eglise/statistiques-de-l-eglise/l-eglise-catholique-en-france-et-en-chiffres.html, La population musulmane en forte progression, http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/la-vie-spirituelle/priere/prieres-pour-notre-temps/priere-pour-l-assomption-2012-.html, http://www.eglise.catholique.fr/benoit-xvi-en-france/reperes/benoit-xvi-et-la-famille/lenseignement-de-benoit-xvi-sur-la-famille.html, http://www.liberation.fr/societe/2013/06/15/mariage-gay-le-pape-francois-appelle-les-parlementaires-francais-a-abroger-les-lois_911132, Le procès d’un ancien membre des Béatitudes interpelle l’Église, «Monsieur Papouille» et son péché peu secret, Procès des Béatitudes : les quatre cavaliers de la mauvaise foi, Le tribunal de Rodez tente d’éclairer les responsabilités au sein des Béatitudes, Circulaire du 25 août 2011 (NOR/IOC/D/11/21265C) relative à la réglementation des cultes outre-mer, Loi du 2 janvier 1907 concernant l'exercice public des cultes, L'inventaire participatif du patrimoine religieux de l'Observatoire. Ce fut donc sans surprise que quarante-quatre évêques accueillirent, en 1974, Georges Marchais lors du congrès de la Jeunesse ouvrière chrétienne. Les diocèses sont regroupés en quinze métropoles (de la taille d'une région) appelées provinces ecclésiastiques, à la tête desquelles siège un archevêque, l’archevêque métropolitain. Ils sont en baisse constante jusqu'en 2017 (derniers chiffres disponibles) : de nos jours, 30 % des enfants nés en France sont baptisés au cours des premières années de leur vie[66], contre six sur dix à la fin du XXe siècle[67] : Depuis les années 1990, on constate une augmentation sensible du nombre de baptêmes d'adultes, qui approche des cinq mille par an, mais qui ne représente qu'environ 1 % du nombre total de baptêmes[69]. Louis XIV, marchant dans les pas de Philippe le Bel et de Charles VII, donna son plein essor au gallicanisme en politisant et assujettissant toujours plus l'Église de France, notamment en abusant de la régale. Ce dernier n'a pas d'autorité réelle sur ses évêques suffragants, mais il a un rôle de coordination pour toutes les questions qui réclament des réponses sur un territoire étendu. Le 15 août 1801, le pape Pie VII promulgua deux décisions pour permettre cette réorganisation : le bref Tam multa exige la démission des évêques institués par Rome, alors que le bref Post multos labores demande celle des évêques élus. Lorsque Clovis Ier et ses leudes se convertirent à la religion catholique (et non à l'arianisme) en 496, puis lorsque leurs armées conquirent le royaume wisigothique de Toulouse en 507 en vainquant une sorte de ligue arienne, ils apparurent comme légitimes aux yeux des papes.